9-Le marché

27 janvier 2010

Ce matin nous devions aller à l’ambassade pour faire le visa pour la Guinée car Famoudou doit nous emmener dans son village natal. Mais c'est l'Afrique! Au bout de 2h le rendez-vous est déplacé l’après-midi.

Changement de programme, nous partons pour le marché.


 

 Je n’ai jamais vu autant de monde et de marchandises au mètre carré, nous sommes happés par la foule. Autre phobie qui disparaît chez moi: la peur du monde… moi qui panique et qui m’énerve en France quand je me retrouve avec 3 personnes dans un magasin… là rien de tout ça. 

Quelques petits mendiants nous suivent, ils se font chasser par ceux qui nous accompagnent.

Nous restons là deux heures à nous frayer un chemin dans cette immense foule et dans des passages très étroits, chaque centimètre carré étant utilisé au maximum par les étals des vendeurs. La foire de Beaucroissant aux heures de pointes ça n’est rien du tout à côté…

C’est Moussa qui nous a conduit au marché. Il a garé le fourgon dans un endroit où je n‘aurais même pas tenté de le faire avec un vélo, nos chauffeurs sont vraiment des as du volant.

 

 

 

L’après midi, direction l’ambassade de Guinée pour nos visas, nous déboursons 46500 Cfa pour un petit coup de tampon!

 

En fin d'après-midi je pars avec Hadja me promener au bord du fleuve, qui doit-être à environ 800m de Békaso (notre villa). Pour y aller il faut passer au milieu d'une sorte de petit bidonville (des maisons, enfin des abris tout en tôle et bâche plastique), slalomer entre les lessives qui sèchent au soleil à même le sol, entre les carrés de culture qui jalonnent le bord du fleuve... et on finit par découvrir le fleuve Djoliba...

 

Sur le chemin du retour nous passons près d'un champ où travaille une femme. Son enfant est assis près d'elle et joue avec des pousses. Je demande si je peux faire une photo. Elle accepte et passe une main sur le visage de sa fille pour la débarbouiller... Elle est magnifique!

 

 

Nous passons la soirée avec Hélène, la vendeuse de fruits et légumes, près de son stand, palabres, palabre…

Sous la nuit étoilée qui fait son apparition…

Le regard de la petite fille que j'ai photographié dans l'après-midi tourne dans ma tête...

 

 

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