24-Retour du groupe de Sangbarella

12 février 2010

 

Le groupe doit revenir aujourd’hui de Sangbarela. J’attends avec impatience le retour de Malon et Koulako après tout ce qu’elles ont fait pour moi. Je leur suis tellement reconnaissante de leur dévouement et de la forte amitié qu'elles m'ont témoignée.

Aujourd’hui, j’ai eut un petit coup de fatigue, j’ai même fait une sieste avant le repas. Ici, tout est calme, même les Guinéens se reposent, ils profitent au maximum avant le retour de tout le monde. La chaleur, depuis quelques jours, monte d’un cran. Alain reste un petit peu à l’écart, j'espère que c'est juste la fatigue... je l'ai mis dans une situation pas très agréable... Je lui serai reconnaissant pour toujours de ce qu'il a fait pour moi. Suite à l'accident cela aurait pu tourner au cauchemar s'il n'avait pas été là pour prendre les bonnes décisions. Merci mon ami!

 

Le groupe rentre tard, j’ai droit à un accueil très émouvant. Tous viennent me voir et prendre de mes nouvelles. J’ai droit à de nombreuses accolades. Certains ont été un peu brassés de ne pas avoir de nouvelles. Willeke (stagiaire allemande) a du mal à retenir ses larmes…

Famoudou me prend dans ses bras, il me murmure qu’il est content de me voir en bonne santé et qu’il est vraiment ennuyé que ce soit moi qui ai eut cet accident…

 

Quelle joie de retrouver Koulako et Malon, je ne les remercierai jamais assez d’avoir été à mes côtés dans cette drôle d’épreuve. Je suis content aussi de voir Abdullaï mon compagnon d’accident, il a eut le front ouvert, il a mal à un pied et à un bras. Il n’a pas une super mine mais il va bien.

 

L’accident et ma santé occupent une bonne partie de la soirée, Famoudou vient souvent me voir et me mettre la main sur l’épaule. Fanta, Koulako et Malon viennent me dire des phrases en Malinké toutes les 5 minutes. Je ne comprends pas, mais je vois qu’elles sont contentes de me voir en bonne santé.

J'apprends que le soir de l'accident les stagiaires et les villageois de Sangbarela étaient inquiets pour ma santé car ils étaient sans nouvelle. Ce soir, personne ne veille, même moi, tout le monde est fatigué.

 

 

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